maison de force

Français

Étymologie

Composé de maison et de force.

Locution nominale

SingulierPluriel
maison de force maisons de force
\mɛ.zɔ̃ də fɔʁs\

maison de force \mɛ.zɔ̃ də fɔʁs\ féminin

  1. (Désuet) (Prison) Maison de correction ; prison.
    • Je ne parlerai pas ici des couvents qui se font maison de force, des affaires de Sens, Avignon, Poitiers, ni des suicides qui ont eu lieu, hélas ! bien plus près de nous.  (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, Préface de la 3e édition, p.XX)
    • Tout condamné aux travaux forcés à perpétuité subira un confinement solitaire d'un mois à son entrée dans la maison de force, et de quinze jours tous les ans, à l'époque que déterminera le conseil d'administration de la prison.  (Article 13 du Projet de Code pénal belge, par J. J. Haus, Gand : chez la Veuve L. de Busscher-Braeckman, 1836, page 3)
    • Si une de ces peines est déterminée par la loi contre le méfait qu’ls ont commis, ils sont condamnés à la peine d’emprisonnement à long terme dans une maison de force, […].  (Nouveau code pénal des Pays-Bas, en appendice dans Débats ou congrès pénitentiaire de Bruxelles: Sessions de 1847. Séances des 20, 21, 22 et 23 septembre, page 200)

Quasi-synonymes

Vocabulaire apparenté par le sens

  • maison de force figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : maison.

Traductions

Références

  • Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (force)
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