maison publique

Composé des mots maison et publique.

maison publique \mɛ.zɔ̃ py.blik\ féminin

1. (Histoire) Maison de prostitution réglementée par l’autorité publique.
   • Bien mieux nous ajouterons (et personne ne nous démentira) que plus la maison publique est riche, luxueuse, au prix d'entrée élevé et la clientèle socialement choisie, — plus les habitudes et les mœurs vénériennes y sont perverties et la sodomie, les folies antisexuelles, développées. — (Louis Fiaux, Les maisons de tolérance, leur fermeture, Paris : chez Georges Carré, 1892, page 159)
   • En dehors de cela, de la vie réelle, personnelle, on leur avait laissé deux choses : l’abrutissement de l’alcool et la jouissance immédiate, à bon marché, à la maison publique. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
   • Elles avaient usé leurs existences à combattre la laïcité et ne faisaient guère de différence entre un établissement d’État et une maison publique. — (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 225)

→ voir maison close

• maison publique figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : maison.

• Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (maison)