micro-nationalisme

De nationalisme, avec le préfixe micro-.

micro-nationalisme \mi.kʁo.na.sjɔ.na.lism\ masculin

1. Nationalisme au niveau d’un petit territoire.
   • En coupant le politique de la nation républicaine, les postnationalistes ouvrent une boîte de Pandore : ils ne jurent qu’à travers les « principes universels », mais, dans les faits, facilitent l’accès des micro-nationalismes, comme on l’a vu dans les Balkans après l’éclatement de la Yougoslavie, et comme on craint de l’apercevoir en Espagne et en Belgique. — (Jean-Pierre Chevènement, La Faute de M. Monnet, 2006)
   • Dans le premier cas, il revêtira la forme d’un micro-nationalisme, dans le second, celui d’un macro-nationalisme, qui prend le nom de panafricanisme. — (Doudou Thiam, La politique étrangère des États africains, 1963)
   • En Afrique, l’intégration économique se heurte surtout au micro-nationalisme à l’heure où les plus grandes puissances politiques et économiques mondiales recherchent leur survie dans l’intégration économique. — (Étudiants chrétiens africains du Tiers-Monde, 1968, page 52)

• micronationalisme