mocque
Français
Étymologie
- (1776) Apparait au Québec avec le sens de « vase qui sert à boire ou à mesurer » ; (1780) « gobelet en faïence » (patois rochelais) ; (1800) « gobelet de fer-blanc » ; Mot qui se rencontre de la Normandie à la Gascogne qui correspond au bas allemand mokke (« cruche, pot »), au moyen néerlandais moken (« petite mesure de capacité »), au néerlandais mok (« tasse en fer-blanc »), au frison mukke (« vase de terre cylindrique »), à l’anglais mug (« cruche, pot » attesté depuis 1570). Il est difficile de déterminer avec certitude laquelle de ces langues est à l’origine de mocque.
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
mocque | mocques |
\mɔk\ |
mocque \mɔk\ féminin
- Verre à boire (le cidre, en particulier).
Deux mocques de cidre, demande Coudray à la jeune serveuse de l’auberge pour sceller l’engagement.
— (Françoise Enguehard, L’île aux chiens, 2000)C’était aussi le père, avec son cou large rentré dans les épaules, carré comme une armoire normande, avec sa grosse langue qui suçait la moustache quand il avait reposé devant lui la mocque de cidre.
— (Paul Vialar, La Rose de la Mer, Denoël, 1939, chapitre I)Elles jouaient de l'argent pendant les Vêpres avec une mocque de cidre à portée de main !
— (site cancagen.free.fr)
Variantes orthographiques
Ancien français
Nom commun
mocque *\Prononciation ?\ féminin
Références
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
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