monadologie

Français

Étymologie

(1783) Dérivé de monade, avec le suffixe -logie ; l’ouvrage de Gottfried Wilhelm Leibniz, La Monadologie, est publié en 1840.

Nom commun

SingulierPluriel
monadologie monadologies
\mɔ.na.dɔ.lɔ.ʒi\

monadologie \mɔ.na.dɔ.lɔ.ʒi\ féminin

  1. (Philosophie) Théorie leibnizienne des monades.
    • Si on suppose qu’elle exclut toute influence réciproque des monades, elle est en contradiction manifeste avec la monadologie, dont le principe est l’action perpétuelle des monades.  (Victor Cousin, Fragments philosophiques)
    • J’ai déjà dit que je choisis Leibniz et la monadologie, plus décisivement « Les possibles et les incompossibles » dans la philosophie de cet immense esprit, qui ne cesse, maintenant encore, de m’éclairer si je veux penser et de me surprendre par sa modernité.  (Claude Lanzmann, Le Lièvre de Patagonie, Gallimard, 2009, chapitre X)
    • Le dépassement critique du structuralisme lacanien permet à G. Deleuze de reprendre la monadologie leibnizienne, tout en l’ouvrant : la machine-structure fermée devient un rhizome  (Gilles Boudinet, Arts, culture, valeurs éducatives)
  2. (Par extension) Système d’idées antérieur ou postérieur, semblable à celui de Leibnitz : toute théorie qui admet ou qui cherche à démontrer que l’Univers est composé de monades.
    • La monadologie de Proclus.  (Jean Trouillard)
    • Les nouvelles monadologies.  (Gauthier Autin)

Synonymes

Dérivés

Traductions

Références

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