mordiller

Dérivé de mordre, avec le suffixe -iller.

mordiller \mɔʁ.di.je\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. Mordre légèrement et à plusieurs reprises.
   • Cet enfant mordille tout ce qu’il a dans les mains.
   • Les machines à battre peuvent rouler derrière des bœufs inconnus, les automobiles s’arrêter pour faire de l’eau à leur fontaine, eux continuent, indifférents, à arracher un clou de leurs sabots, à observer un canard qui mordille un des os que les chiens n’ont pas trouvés. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, pages 19-20)
   • Jeannet non plus ne se sépare jamais de cette mince chaîne de cou, qu'elle a portée et dont elle aussi mordillait la médaille, comme d'autres se mordillent les ongles. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 27)
   • Marie, collée au mur, mordille son mouchoir sans répondre. — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, réédition Casterman Poche, page 64)
   • (Absolument) Les jeunes chiens aiment à mordiller.

• mordailler

• France (Lyon) : écouter « mordiller [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « mordiller [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (mordiller), mais l’article a pu être modifié depuis.