mordrir
Ancien français
Étymologie
- Du vieux-francique *murth(r)jan (« tuer »).
Verbe
mordrir \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)
- Tuer, assassiner.
Quant il murdrist la gent,
— (Thomas le martyr, 81, XIIe s.)
Emble l'altrui aveir e à force le prent.- La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
C'est uns diables, et, se vous le tenés longement, nous creinons qu'elle ne vous tace mourdrir.
— (Chroniques de Rains, 7, XIIIe s.)- La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
Sunt en terre establi li juge
— (Roman de la Rose, 5489, XIIIe s.)
Por ceus pugnir et chastoier
Qui, par ceste amor renoier,
Murdrissent les gens et afolent.- La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
- (Poétique) Meurtrir, blesser à mort.
Honte vous est, non pas vaillance,
— (CH. D'ORL., Bal. 5, XVe s.)
D'un loyal cueur ainsi meurdrir
Par vostre plaisant acointance.- La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
- Meurtrir, blesser.
Quand le barbier eut vu la jambe à nu, il ne trouva point de lieu entamé, ni meurdri.
— (DES PÉRIERS., Contes, 13, XVIe s.)- La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
Dérivés
Dérivés dans d’autres langues
- Français : meurtrir
Références
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
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