ouiller

De l'ancien français ouillier, dérivé de œil.

ouiller \u.je\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. (Œnologie) Remplacer, par du vin de même provenance, celui qui a diminué dans un tonneau par suite de l’évaporation, de manière qu’il n’y reste pas de vide.
   • On surveille cet affaissement avec soin pour verser du nouveau vin et tenir le tonneau toujours plein ; c’est cette opération qu’on appelle ouiller. — (Jean-Antoine Chaptal, L’art de faire, gouverner et perfectionner les vins, page 129, Delalain Fils, Paris, 1801)
   • Ouiller, c’est remplir le tonneau à mesure que le niveau baisse, en raison de l’évaporation «et de la part des anges», d’où le chérubin. — (Libération, Stage de voile dans le vin jaune 24 octobre 2022)

• ouillage
• ouillette
• ouilleur

• France (Lyon) : écouter « ouiller [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « ouiller [Prononciation ?] »

→ Modifier la liste d’anagrammes

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (ouiller), mais l’article a pu être modifié depuis.

ouiller \Prononciation ?\

1. Variante de ouillier.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (ouillier)