pallide

(Date à préciser) Construction savante à partir du latin pallidus (« blême, pâle »).

pallide \pa.lid\

1. Pâle.
   • Comme un vol d’oiseaux blancs, que mes désirs pallides
     Se lèvent lentement aux rives de Lesbos !
     — (Tola Dorian, Poèmes lyriques, C. Marpon et E. Flammarion, éditeurs, s.d. (1888), page 141)
   • La mer brusque et la Seine attendrie et pallide,
     Les pommiers dépassés de clochers triomphants,
     Tant d’aspects reflétés au fond de tes enfants
     Leur font l’âme qu’ils ont, brumeuse mais solide.
     — (Lucie Delarue-Mardrus, Hymne, La Figure de proue, Eugène Fasquelle, 1908, p. 262)
   • Avec stupeur, mais également avec une profonde admiration pour le génie d'une race disparue, Harry Dickson découvrit un mécanisme inouï, des masses confuses d’un métal inconnu aux reflets pallides. — (Jean Ray, Harry Dickson, Les Gardiens du gouffre, 1932)
   • Si tu pouvais avoir le caprice de t’attarder, que ses dernières feuilles toutes pallides de l'étoilement du ciel ne s’en aillent pas dans le vent noir… — (Jean Grosjean, Apocalypse, Poésie/Gallimard.1962)

• blême

• pallidement

pallide \Prononciation ?\

1. Vocatif masculin singulier de pallidus.