penaudement

De penaud avec le suffixe -ment.

penaudement \pə.nod.mɑ̃\ invariable

1. Avec un air penaud.
   • Les quatre amis perdent contenance... De répresseurs ils devenaient coupables ; de juges ils devenaient accusés... Ils chuchotaient entre eux, baissaient l’oreille, et s’avouaient penaudement qu’un éclat de cet sorte ne pouvait que tourner à leur honte... — (François Fertiault, Le Menuet du pasteur dans le Bulletin de la Société des gens de lettres, 12^e année, 1857, page 244)
   • Lentement, tristement, penaudement, Jumet saisit son instrument et gagna le milieu de la cour. — (Alphonse Allais, À se tordre, 1891)
   • Vous avez peut-être senti cela dans votre temps, et vous reveniez penaudement vers la ville où l’on vous décore de la suggestive apostrophe : Décadent ! (quelque chose entre bookmaker et toqué). — (Paul Valéry, Lettres à quelques-uns, Gallimard, 1952, page 46)

• La prononciation \pə.nod.mɑ̃\ rime avec les mots qui finissent en \mɑ̃\.
• France (Lyon) : écouter « penaudement [Prononciation ?] »
• France (Vosges) : écouter « penaudement [Prononciation ?] »