pesamment

De pesant et -ment.

pesamment \pə.za.mɑ̃\

1. D’une manière pesante.
   • Hemmelrich leva la main, la laissa retomber pesamment, comme s’il n’eût pu choisir qu’entre la détresse et l’absurdité de sa vie. — (André Malraux, La condition humaine, 1946, réédition Folio Plus Classiques, 2019, page 206)
   • Quand elle les rouvrit, les camions roulaient déjà et tressautaient pesamment sur le mauvais chemin. — (Joseph Kessel, L’équipage, Gallimard, 1969, page 195)
   • Marcher pesamment.
   • Être chargé pesamment.
2. (Spécialement) (Militaire) De toutes pièces, en parlant d'armer des soldats de l’antiquité, fantassins ou cavaliers.
   • Pesamment armé.
3. (Sens figuré) De façon peu élégante, avec lourdeur, avec insistance.
   • Parler, écrire pesamment.
   • Insister pesamment.

• pesantement

• La prononciation \pə.za.mɑ̃\ rime avec les mots qui finissent en \mɑ̃\.
• France (Lyon) : écouter « pesamment [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (pesamment), mais l’article a pu être modifié depuis.
• « pesamment », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage