pincelier

(1621) au sens de « boîte à compartiments qui sert à nettoyer les pinceaux », du latin penicillus (« pinceau »).

pincelier \pɛ̃.sə.lje\ masculin

1. Petit récipient de fer-blanc possédant deux compartiments l’un contenant de l’essence de térébenthine pour nettoyer les pinceaux et l’autre à contenir l’huile dont les peintres se servent pour mélanger leurs couleurs.
   • La maison Thominet, si bien pourvue en boîtes de couleurs, en pinceliers, en balais divers, en râpes, en insecticides, en peaux de chat, existe toujours, très digne. — (Léon-Paul Fargue, Le Piéton de Paris, Gallimard, 1939)
2. Dispositif de rangement de pinceaux d’art, sous forme d’étui tubulaire ou de trousse.
   • Je découvris, extasiée, le matériel d’un peintre idéal :
     - des casiers remplis de porte-pinceaux à tête de dragon ou de phénix taillés dans du bois de camphre ou de palissandre ;
     - des pinceliers, suites de nattes tressées pour ranger les pinceaux ;
     - des petits pains d’encre venus d’innombrables provinces, pétris de résidus de bois de pin et de colle de poisson. — (Fabienne Verdier, Passagère du silence, Albin Michel, 2003, page 230)

• La prononciation \pɛ̃.sə.lje\ rime avec les mots qui finissent en \je\.
• \pɛ̃.sə.lje\
• France (Céret) : écouter « pincelier [pɛ̃.sə.lje] »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (pincelier), mais l’article a pu être modifié depuis.
• Inspiré du Dictionnaire encyclopédique Quillet, Paris, 1934