polissonner

Français

Étymologie

Dérivé de polisson, avec le suffixe -er.

Verbe

polissonner \pɔ.li.sɔ.ne\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Vieilli) Vagabonder, jouer dans les rues, en parlant d’enfants.
    • surtout la rue Courtalon, une ruelle noire, sordide, qui va de la place Sainte-Opportune à la rue Saint-Denis, trouée d’allées puantes, au fond desquelles ils avaient polissonné, étant plus jeunes.  (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
    • Apprenti chez un Allemand - qui vous nourrissait tous à la même écuelle, vous reprochait votre négligence à coups de tire-pied sur le dos et vous défendait de polissonner dans les rues - tu travaillais à merveille, ….  (Nicolas Gogol, Les âmes mortes -1842 ; traduction de Henri Mongault -1949)
  2. (Vieilli) Dire ou faire des polissonneries.
    • Il ne fait que polissonner.
    • – Mon cher, la Garde impériale est polissonnée dans toute la ville !… les péquins t’embêtent, et par contrecoup, ça me touche à fond de cœur.  (Honoré de Balzac, La Rabouilleuse, Furne, Paris,1843)
    • Vous avez fait aller les autres, papa, la petite vous tient et vous polissonne  (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, deuxième partie)

Dérivés

Traductions

Prononciation

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (polissonner), mais l’article a pu être modifié depuis.
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