propitier
Français
Étymologie
- Du latin propitiare, de propicius « propice ».
Attestations historiques
- (XVIe siècle) Les deux Decius, pour propitier la faveur des dieux envers les affaires romaines… — (Montaigne, II, 258)
Verbe
propitier \pʁɔ.pi.sje\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Très rare) Rendre propice.
Compromis final (maximin ou minimax !) : l’individu consulta un voyant qui lui fit un gara ; il propitia alors son Sûñ , lui sacrifiant un cabri blanc, puis un coq noir, afin d’avoir du mil pour la saison.
— (Georges Perec, La Disparition, Gallimard, Paris, 1969)En abandonnant l'enfance, il était naturel qu'on la propitiât. Au jour appelé couréôtis, au moment des Apaturies, l'usage s'était conservé à Athènes de couper la chevelure des jeunes enfants et de la consacrer à Artémis.
— (Henri Jeanmaire, Couroi et Courètes: essai sur l'éducation spartiate et sur les rites d'adolescence dans l'antiquité hellénique, dans Travaux & mémoires de l'Université de Lille: Droit-lettres, Libr. universitaire J. Gamber, 1939, volume 21, page 258)
Traductions
Prononciation
- Bourg-en-Bresse (France) : écouter « propitier [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « propitier [Prononciation ?] »
Références
Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (propitier)
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