protèle

(Siècle à préciser) De l’italien protele.

protèle \pʁɔ.tɛl\ masculin

1. (Zoologie) Espèce de carnivore d’Afrique proche de la hyène rayée, au museau fin.
   • Il faudrait charrier dans les veines non du sang congolais mais de l’eau, comme un concombre ghanéen, pour considérer avec calme, pis que venin et crapaud, pis que le squameux pangolin enroulé à sa branche, pis que la longue langue tremblée, cautèle du protèle torve, l’indécent grouillement de l’Afrique de la trahison ! — (Aimé Césaire, Une saison au Congo, 1973, acte 2, scène 10, éditions Points, page 87)
   • Le protèle est une petite hyène au régime alimentaire hyperspécialisé. Largement insectivore, il peut consommer jusqu’à 300 000 termites en une nuit, utilisant d’autre part les termitières excavées comme abris diurnes. — (Brys Bonnal, Une journée de printemps dans le Désert du Kalahari, Éditions Larivière, 1999, page 55)
   • Lions, léopards, guépards, lycaons, hyènes, caracals, servals, otocyons, chacals, ratels, zorilles, protèles, civettes, genettes, chats sauvages... les savanes de l’Okavango sont le domaine des chasseurs et des opportunistes carnassiers. — (Christophe Courteau et Philippe Huet, Okavango, la rivière perdue, Vilo, 2005, page 141)

• Peut être utilisé avec une majuscule (Protèle) pour mettre en avant le fait qu’on donne un caractère générique au mot.

• loup fouisseur

(simplifié)

• mammifères
  • carnivores
    • hyénidés (Hyaenidae)

• Bourg-en-Bresse (France) : écouter « protèle [Prononciation ?] »

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• Protèle sur l’encyclopédie Wikipédia

• Christian Meyer, éditeur scientifique, Dictionnaire des sciences animales, Cirad, Montpellier, France, 2024