rédonder

Du latin redundare.

• (XIV^e siècle) Et est voir que se il redonde as mors aucune chose pour les fortunes de leurs amis vivans… — (Oresme, Éthique 27)
• (XV^e siècle) Prince, tenez que soubz le firmament, En temps d’esté, n’a place plus plaisant ; Car des beaux prez et des flours y redonde La douce odeur. — (Eustache Deschamps, Œuvres complètes, poésies mss. f^o 324)
• (XVI^e siècle) Donc puisqu’en vous joye et soulas redonde Durant les jours à rire convenables… — (Clément Marot, II, 258)
• Cest humeur redonde principalement en automne, ou en l’aage declinant. — (Ambroise Paré, Œuvres complètes, introduction 6)

rédonder \ʁe.dɔ̃.de\ intransitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. Être de trop dans le discours.
   • Voilà des répétitions qui rédondent.
2. Avoir en trop, en parlant du style.
   • Le style de cet auteur rédonde d’épithètes.

• redonder

• France (Lyon) : écouter « rédonder [Prononciation ?] »
• France (Lyon) : écouter « rédonder [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « rédonder [Prononciation ?] »

• rédondai, rédondé, rédondez

→ Modifier la liste d’anagrammes

• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (rédonder)