réitérable

(1687)[1] Dérivé de réitérer, avec le suffixe -able.

réitérable \ʁe.i.te.ʁabl\

1. Qui peut être réitéré.
   • Il a donc crû^[sic] comme nous, les Sacremens^[sic] non réitérables quand ils ont été bien conférés, & qu’entendons nous autre chose par le Caractére ? — (Pierre Le Courayer, cité par Pierre Guérin de Tencin dans Concilium provinciale Ebreduni habitum, Pierre Faure, Grenoble, 1728, page 239)
   • Le vilain paye le doublage quand le sire marie sa fille ; quand il est armé chevalier, cas réitérable pour la chevalerie de son fils, et qui, en bonne justice, doit compter pour deux ; quand il va en guerre ; pour le racheter s’il tombe en captivité, [...]. — (Eugène Bonnemère, Histoire des Paysans, 4^ème édition, tome I : Le Servage, Libraririe Fischbacher, Paris, 1886, pages 333-334)
   • Tout énoncé possède deux aspects : ce qui lui vient de la langue et qui est réitérable, d’une part ; ce qui lui vient du contexte de l’énonciation, qui est unique, d’autre part. — (Tzvetan Todorov, Mikhaïl Bakhtine, le principe dialogique, Éditions du Seuil, Paris, 1981)

• réitération

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• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (réitérable)