rôdailler

Voir aussi : rodailler

Français

Étymologie

(1839) De rôder, avec le suffixe péjoratif -ailler.

Verbe

rôdailler \ʁo.dɑ.je\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Rôder plus ou moins.
    • Toqué tantôt d’une crémière de la rue de l’Université, tantôt d’une femme de chambre de Passy, tantôt d’un trottin de la rue Royale, il [Caran d’Ache] rôdaillait tout le jour en quête d’aventure et travaillait de préférence la nuit, dans son petit hôtel de la rue de la Faisanderie, et le matin.  (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/L’Entre-Deux-Guerres, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 202)
    • Qu'est-ce que c'est donc que ce sacré gamin qui est toujours à rôdailler aux alentours d'ici et qui regarde toute la journée par cette fenêtre ?  (William Faulkner, Sartoris, trad. René-Noël Raimbault & Henri Delgove, éd. Gallimard, 1937, rééd. Folio, page 288)
    • Pour aller rôdailler sur les quais, sans éveiller l’attention du peuple de la nuit.  (Léo Malet, Les Eaux troubles de Javel)

Variantes orthographiques

Traductions

Prononciation

Anagrammes

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