rambin

Déverbal de rambiner, dont il conserve les différents sens.

rambin \ʁɑ̃.bɛ̃\ masculin

1. (Argot) Tentative d’accommodement, de réconciliation ; volonté d’amadouer.
   • Dick, bien qu’également irrité, vint au rambin :
     - C’est pas ce que tu crois. — (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 70)
   • Mettant mes mains en avant en signe de conciliation, je vais au rambin : « Ça va comme ça. C’est idiot de s’engueuler. » — (Roger Bérenger, L’Embrouille, Fayard, 1973)
2. (Argot) Réconfort.
   • Ma frime devait pas être brillante. Tout de suite, le Gros, qu’avait le génie du rambin, m’a invité :
     — T’arrives juste pour la deuxième séance, tu veux en croquer ? Après on mange un morceau. — (Albert Simonin, Touchez pas au grisbi, Série noire, Gallimard, 1953)
3. (Argot) Baratin, drague.
   • Elle est placée, tu perds ton temps à lui faire du rambin. — (Jean Lacassagne, L’Argot du milieu, Paris, Albin Michel, 1928)

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• « rambin », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
• Le grand Robert de la langue française : dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française, Volume 8, Paul Robert, Alain Rey, 1985, ISBN 2850360961, 9782850360961