reconquérable

Français

Étymologie

(1845)[1] Dérivé de reconquérir, avec le suffixe -able.

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
reconquérable reconquérables
\ʁə.kɔ̃.ke.ʁabl\

reconquérable \ʁə.kɔ̃.ke.ʁabl\ masculin et féminin identiques

  1. (Rare) Qui peut être reconquis.
    • il est vraisemblable que M. de Persigny, qui ne croyait probablement pas à l’autorité de Saint-Arnaud, chercha de son autorité privée à reconquérir l’ex-commandant en chef de l’armée de Paris. Mais Changarnier n’était pas reconquérable, il ne pouvait plus appartenir à personne, il était trop plein de lui-même.  (Jules Richard, Comment on a restauré l’Empire, E. Dentu, Paris, 1884, pages 198-199)
    • Combattre la récupération, c’est étendre cette activité au-delà de l’ici et du maintenant, lui donner une forme qui véhicule son contenu pour toujours et le rend à jamais rend à jamais irrécupérable - c’est-à-dire reconquérable par des vivants dans sa vérité toujours neuve.  (Cornelius Castoriadis, Mai 68 - La révolution anticipée, in Mai 1968 : La Brèche, Fayard, Paris, 1968)
    • À la vision apocalyptique s’oppose l’éclatante image messianique du salut de l’humanité, d’un salut conquérable et reconquérable.  (Hermann Broch, Théorie de la folie des masses, traduction Pierre Rusch et Didier Renault, Éditions de l’éclat, Paris Tel-Aviv, 2008, page 155)

Traductions

Références

  1. Figure dans la deuxième édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 497.
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