rhéine

(Date à préciser) Du latin rheum (« rhubarbe ») et -ine.

rhéine \ʁe.in\ féminin

1. (Chimie) Acide chrysophénique, que renferme la racine de rhubarbe, et qui devient d’un rouge pourpre par les alcalis.
   • La substance qui est le principe actif de la rhubarbe, et que l’auteur nomme rhéine, est une masse jaune rougeâtre attirant fortement l’humidité de l'air, ce qui la rend très difficile à obtenir cristallisée. Sa saveur et son odeur sont tout-à-fait analogues à celles de la racine elle-même; elle est soluble dans l'eau, dans l’alcool et dans l’éther, mais surtout dans l’alcool aqueux; les solutions sont jaunes ou jaunes rougeâtres. — (Jules Edmond Willm, Archives des découvertes et des inventions nouvelles, faites dans les sciences, les arts et les manufactures, tant en France que dans les pays étrangers pendant l’année 1839, Treuttel et Würtz, 1841, page 78)

• acide rhéique

• rhabarbarin

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• « rhéine », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage