ruban de queue

Français

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Étymologie

De ruban et queue.

Locution nominale

ruban de queue \ʁy.bɑ̃ də kø\ masculin

  1. Chemin, route.
    • — « Cette mauvaise brouette-là ne m’a pas coûté bien cher, reprit-il, ni le mulet non plus ; mais c’est tout ce qu’il me faut, quoique ce chemin-là soit un ruban de queue un peu long. »  (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
    • De Château-Regnault à Tours il n’y a rien de remarquable : de la terre au milieu, des arbres de chaque côté ; de ces longues bandes jaunes qui s’allongent à perte de vue, et que l’on appelle rubans de queue en style de roulier : voilà tout.  (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
    • Or çà, sans plus discourir, donnons de l’éperon à nos montures et dévorons ce ruban de queue qui s’étend devant nous, ennuyeux et grisâtre, entre deux rangées de manches à balai, sous la lueur froide de la lune.  (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
    • Nous traversâmes plusieurs petites villes, semées, çà et là, sur cette longue route que les postillons appelaient encore : un fier « ruban de queue », en souvenir de la leur, pourtant coupée depuis longtemps.  (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, pages 30-31)
    • L’appel d’un gentilhomme campagnard, au départ de la route qui déroulait devant moi, comme on dit « un bon ruban de queue », me frappa tout d’abord les oreilles ainsi qu’un bruit insolite.  (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; réédition Le Livre de Poche, 1967, page 83)

Traductions

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