séductible

Dérivé de séduire d’après le latin seductum, supin de seducere « séduire » avec le suffixe -ible.

séductible \se.dyk.tibl\ masculin et féminin identiques

1. (Littéraire) Qui peut être séduit.
   • J’admirais la sottise de Napoléon de n’avoir pas su gagner un être aussi séductible et destiné à produire tant d’effet sur des Français. — (Stendhal, Lettre à R. Colomb, 17 juin 1818, dans Correspondance inédite, V. 1-2, 1855, p. 76)
   • Sara, en m’écoutant, s’appuya sur mon épaule. Elle redevenait séduisante, si j'avais été séductible. — (Restif de La Bretonne, Les Nuits de Paris, ou Le Spectateur nocturne, 1788, p. 2533)
   • […], Laffitte surtout, l’homme le plus séductible de tous les membres influents de l’opposition dans les deux chambres, […]. — (Alphonse de Lamartine, Histoire de la Restauration, V. 6, 1862, p. 396)
   • Le génie de l’Espagne de Charles-Quint est fier et aventureux ; le génie de l’Allemagne est profond et austère; le génie de l'Angleterre est habile et superbe; celui de la France est aimant, et c’est là sa force. Séductible lui-même, il séduit facilement les peuples. — (Alphonse de Lamartine, Histoire des girondins, V. 3, 1861, p. 27)

• séduisible (Familier)

• « séductible », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage