sensibilisable

(1842)[1] Dérivé de sensibiliser, avec le suffixe -able.

sensibilisable \sɑ̃.si.bi.li.zabl\

1. Qui peut être sensibilisé.
   • Ici encore, on s’est aperçu que l’action est assez complexe et l’on doit admettre l’existence d’une substance sensibilisatrice (immunisine) spécifique pour chaque espèce de microorganismes, et une substance sensibilisable (alexine) [...]. — (Hyacinthe Guilleminot, Les nouveaux horizons de la science, tome III, G. Steinheil, Paris, 1914, page 247)
   • Car ces institutions demeurent en l’occurrence des entités virtuelles que ne peut naturellement s’approprier l’imaginaire collectif somali sensibilisable au concept de nation, mais viscéralement hostile à celui d’État. — (Marc Fontrier, L'état démantelé: annales de Somalie, 1991-1995, L’Harmattan, Paris, 2012, page 21)
   • D’autre part, panachage entre personnel expérimenté, en prise avec le terrain, et personnel fraichement formé, sensibilisable aux concepts et méthodes de travail maison semblait opportun. — (Gérard Carrière, L’accueil en Maison d’enfants à caractère social, Champ social Éditions, Nîmes, 2020)
   1. (En particulier) (Photographie) Qui peut être rendu sensible à la lumière.
      • Je m’occupe un peu de photographie ; j’ai même trouvé un nouveau procédé pour l’application du collodion élastique aux plaques sensibilisables. — (Augustin Chabannes, dans le Journal de chimie médicale, de pharmacie, de toxicologie, tome II, 4^e série, Labé, Paris, 1856, page 558)
      • On recouvre le bois à graver d’une substance susceptible de recevoir une couche sensibilisable. — (E. Forestier, dans le Bulletin de l’Association belge de photographie, volume XXII, Bruxelles, 1895, page 173)

• « sensibilisable », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
• « sensibilisable », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage