signalable

(XVII^e siècle) Dérivé de signaler, avec le suffixe -able.

signalable \si.ɲa.labl\ masculin et féminin identiques

1. Qui peut être signalé, qui mérite de l’être.
   • Un autre signalable profit en revient infailliblement à tous : Sçavoir est que tout d’un mesme soin & labeur on apprend la lecture & prononciation de la langue, l’intelligence, la phrase, le style, avec les reigles & preceptes, qui est faire d’une pierre plusieurs coups. — (Charles Maupas, Grammaire et syntaxe françoise, seconde édition, Gilles & Antoine Robinot, Paris, 1625)
   • La Providence, sous les espèces du secrétaire de la rédaction ou du metteur en page, m’a rendu un signalable service en allégeant ma dernière chronique des lignes consacrées à ANDRÉ CORNÉLIS. — (Louis Delluc, Cinéma & Cie, Bernard Grasset, Paris, 1919)
   • Dans cet effort pour s’appréhender comme réalité tangible et signalable, il ne peut, de premier élan, que se rejeter vers l’extérieur. — (Georges Blin, Stendhal et les problèmes de la personnalité, José Corti, Paris, 2001, page 41)

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