syrtes

Voir aussi : Syrtes

Français

Étymologie

(Siècle à préciser) Voir les explications détaillées à Syrte. Littré[1] explique : « On distingue la Grande Syrte et la Petite Syrte, d’où le pluriel les Syrtes ».

Nom commun

syrtes \siʁt\ féminin, au pluriel uniquement

  1. Sables mouvants très dangereux pour les navires.
    • Que Neptune en courroux, s’élevant sur la mer,
      D’un mot calme les flots, mette la paix dans l’air,
      Délivre les vaisseaux, des syrtes les arrache.
       (Boileau)
    • Le phare, à l’occident, alterne ses couleurs;
      La sirène fatale hulule au ras des syrtes;
      Mais la nuit glaciale est claire de pâleurs
       (Francis Vielé-Griffin, « Les mots que vous disiez », Poèmes et Poésies, Société du Mercure de France, 1907, page 40.)
    • L’Afrique est là, juste au-delà de la mer blanche, juste au-delà de ces palmiers qui l’évoquent déjà et l’on se sent ici aux limites d’un monde qui tourne le dos à l’Europe, un monde qui est par ces palmiers, ces échancrures de sable et ce vent chaud, comme le miroir, comme le reflet des syrtes de Libye.  (Jacques Lacarrière, L’Été grec, Plon, collection Terre humaine, 1975, page 123)

Traductions

Références

  1. « syrtes », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
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