tiaulement

(XIX^e siècle) Dérivé de tiauler, avec le suffixe -ment.

tiaulement \tjol.mɑ̃\ masculin

1. (Nivernais) Chant très particulier qui règle la marche des bœufs.
   • Écoutez, par un soir d'été, quand la charrette, criant sous le poids des gerbes, regagne lentement la ferme, ces mélopées traînantes qu’allonge indéfiniment une note tenue à pleine voix, ces tiaulements qui semblent régler la marche du nonchalant attelage, et qu’accompagne si bien le sourd mugissement des bœufs. — (Edmond Bogros, A travers le Morvand, Dudragne, Bordet & Buteau, Château-Chinon, 1873, page 72)
   • Vous avez beau dire, mademoiselle, vous savez très bien maintenant ce que c’est que les chaintres, et une ouche, et la poulite, et le tiaulement des boeufs. — (Thérèse Bentzon, Revue des Deux-Mondes, 1^er juin 1876, page 552)

• briolage (Berry)
• dariolage (Vendée)

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• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (tiaulement)