tire-botte

Composé de tirer et de botte.

tire-botte \tiʁ.bɔt\ masculin

1. Petite planche surélevée d’un côté ou objet en métal ou en plastique, qui a une entaille où peut s’emboiter le talon d’une botte et dont on se sert pour se débotter seul sans se salir les mains.
   • Monsieur, dit-elle, j’ai cédé les guenilles de la rue Chauchat à la petite Héloïse Brisetout de Bixiou ; si vous voulez y réclamer votre bonnet de coton, votre tire-botte, votre ceinture et votre cire à favoris, j’ai stipulé qu’on vous les rendrait. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
   • Qui ouvrirait les armoires de la belle, ou soulèverait certains rideaux, ne serait pas peu surpris d’y trouver le bonnet de nuit du maître, sa ceinture élastique, son tire-botte et sa cire à favoris. — (Robert Burnand, La vie quotidienne en France en 1830, 1943, page 64)
2. Crochets de fer qu’on passe dans les tirants d’une botte, lorsqu’on veut la chausser.
   • — C’est, reprit-il, que vous confondez entre eux, comme bien des gens, les outils de vivre. Vous prenez tour à tour un tire-bottes pour une lyre, ou ce trottin qui passe pour la Religieuse Portugaise. Le tout est de laisser les choses en leur place : elles y présentent de l’agrément. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)

• Lyon (France) : écouter « tire-botte [Prononciation ?] »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (tire-botte), mais l’article a pu être modifié depuis.