titiller

Du latin titillare (« chatouiller »).

titiller \ti.ti.je\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. (Peu usité) Chatouiller légèrement.
2. (Familier) Préoccuper, agacer, énerver.
   • Il leur faut toujours une proie, toujours quelque chose à titiller. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 100)
   • Déjà, le fait que j'aie mis une note au sujet de ce mot disant qu'il était condamné a dû la titiller un peu. — (Anne-Marie Beaudouin-Bégin, La langue affranchie, se raccommoder avec l’évolution linguistique, Québec, Éditions Somme toute, 2017, page 99)
   • L’idée était née : s’intéresser à tous ces petits gestes « relous » qui nous titillent au quotidien. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 8 décembre 2023, page 4)
3. Exciter légèrement/agréablement.
   • (...) se consacrer à Dieu. Ça a été difficile à un moment, c'est un vrai choix, ou ça vous a titillé? — (Programme télé 'C'est mon choix')

• Suisse (canton du Valais) : écouter « titiller [Prononciation ?] »
• France (Vosges) : écouter « titiller [Prononciation ?] »

• titillai, titillé, titillée, titillées, titillés, titillez

• titiller sur le Dico des Ados

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (titiller), mais l’article a pu être modifié depuis.