très-

Voir aussi : tres, třes, très, trěś, třeš, três, tres-

Français

Étymologie
Du latin trans-.

Préfixe

très- \tʁɛ\

  1. (Vieilli) Ancienne orthographe de très jusqu’environ 1877[1][2]. Note d’usage : le mot suivant était lié par un trait d’union ; aujourd’hui par une espace.
    • L’abolition des Corps enseignants, décrétée par la Convention, influa très-peu sur l’Institution de Vendôme. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
    • Le donjon d’Étampes devait être une puissante défense pour l’époque; très-habitable d’ailleurs […] — (Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, 1854-1868, tome 5)
    • C’est là, vers le milieu de la rue, au fond d’une petite place plantée d’arbres maigres, que se dresse la sous-préfecture, monument dont les bourgeois de Plassans sont très-fiers. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)

Composés

Traductions

→ voir très

Références
  1. « très », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  2. Google Ngram Viewer, très bien,très peu,très-bien,très-peu
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