trémuler

(XIX^e siècle) Dérivé savant du latin tremulus (« agité, tremblant »)[1], qui a donné en français l’adjectif (désuet) trémule.

trémuler \tʁe.my.le\ intransitif ou transitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. (Littéraire) Trembler.
   • Là, il se mit à se contorsionner, à trémuler et à trembler convulsivement, bavant, écumant et poussant toujours son cri de bête. — (Adam Saint-Moore, Face d’Ange et l’arme du diable, Fleuve Noir, 1973, page 177)
   • Les sept cors tonitruants firent trémuler les vitraux dans leurs plombs. — (Pierre Magnan, L’arbre, Denoël, 1992)
   • il est là, livide et frileux, tapi dans un coin. [...] Il trémule, les mains entre les cuisses, deux limaces sirupeuses et élastiques sur les lèvres. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, page 92)
2. (Médecine) Être agité de tremblements par contraction musculaire.
   • Il existe à peine d’exagération des réflexes au bras et à la jambe du côté gauche : cependant il arrive quelquefois que lorsque le malade pose le pied sur la pointe, tout le membre inférieur gauche se met à trémuler ; [...] — (Ch. Féré, Note sur un cas d’aphasie avec hémiplégie gauche, dans Comptes rendus hebdomadaires des séances et mémoires de la Société de biologie, séance du 6 juin 1885, G. Masson, Paris, 1885, page 361)
   • En soulevant le membre inférieur droit, et en lui imprimant quelques secousses, la cuisse se met à trémuler, la jambe et la cuisse se raidissent et l’attaque commence. — (Georges Guinon, Les agents provocateurs de l'hystérie, A. Delahaye et Lecrosnier, Paris, 1889, page 37)
3. (Littéraire) Faire bouger de façon tremblante.

• trémulation

• trémule

• France (Lyon) : écouter « trémuler [Prononciation ?] »
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