trôlée

Français

Étymologie

De trôler. Attestations isolées au XVIIIe siècle. Repris plus largement vers 1900.

Nom commun

SingulierPluriel
trôlée trôlées
\tʁo.le\

trôlée \tʁo.le\ féminin

  1. Volée de coups, raclée.
  2. Grand nombre de personnes, d’animaux, d’objets ou d’événements.
    • Mlle de Sens vient passer une partie de l’automne chez moi, à Chambord, avec une trôlée de femmes de la cour.  (Lettre du maréchal de Saxe)
    • Deux ou trois fois l’an, je te rencontre dans le jardin sur les murs, l’air fou, ridicule, un trôlée de matous autour de toi.  (Willy [Henry Gauthier-Villars] et Sidonie-Gabrielle Colette, Claudine à l’école, Le Livre de Poche, 1900, réédition Le Livre de Poche, page 131)
    • Les malades m’attristent et m’irritent, les enfants m’agacent… Jolie petite nature ! Je mériterais, pour me punir, une trôlée de mioches à moucher, à ficeler, à peigner…  (Sidonie-Gabrielle Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
    • Des bourricots, menés par des femmes remorquant des trôlées d'enfants, ne mettaient pas plus d'empressement à s'écarter.  (Michel Le Houbie, traduisant : Agatha Christie, Rendez-vous à Bagdad, chapitre XVII, I ; Librairie des Champs-Élysées, coll. Le Masque, Paris, 1964, page 156)

Traductions

Anagrammes

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Références

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