traînailler

Voir aussi : trainailler

Français

Étymologie

(1877) De traîner avec le suffixe péjoratif -ailler.

Verbe

traînailler \tʁɛ.nɑ.je\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (orthographe traditionnelle)

  1. (Familier) Traîner.
    • Eh bien, si tu découvres quelque chose d'intéressant en traînaillant dans le quartier, viens m'en faire part.  (Paul Berna, Le cheval sans tête, 1955, réédition Le Livre de Poche, 1980, page 96)
    • Par contre, continua-t-il, s’il n’y a pas de loi qui interdise de traînailler chez les nègres un dimanche après-midi de printemps, il y a des coutumes ici, tu vois, mon garçon.  (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 230)
    • Cherche pas, Nick, n’essaie pas de traînailler.  (Michel Bussi, Gravé dans le sable, Presses de la Cité, 2014, chapitre 45)
    • On entend le bruit des quelques voitures qui traînaillent sur le périphérique.  (Ilan Duran Cohen, Le fils de la sardine, 2014)
  2. (Familier) Traîner en longueur.
    • La grosse galette sur laquelle comptait Legrand, versée par le directeur de la Banque « Popaul-Armand » se fait un peu désirer. Ça traînaille.  (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 174)

Variantes orthographiques

Synonymes

Traductions

Prononciation

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