treille

Du latin trichila (« berceau de treille ou de verdure, tonnelle »).

treille \tʁɛj\ féminin

1. (Vieilli) Berceau ou couvert fait de ceps de vigne entrelacés et soutenus par du treillage, des perches ou des barreaux de fer.
   • À l’ombre d’une treille.
   • Sous la treille.
   • Les grappes qui pendent à la treille.
   • Vin de treille.
   • Les pampres tombaient un à un, sans qu’un souffle d’air agitât les treilles. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 56)
2. (Viticulture) Cep de vigne qui monte contre une muraille ou contre un arbre (culture dite « en hautain » ou « sur hautain » dans ce dernier cas).
   • Devant la grange, une treille, que j’avais plantée au début de notre installation à la Creuserie, était en plein rapport à cette époque ; bien exposée, elle avait, cette année-là, des raisins dorés superbes. — (Émile Guillaumin, La vie d’un simple, 1904, page 220)

• jus de la treille
• treillis

• France (Nancy) : écouter « treille [Prononciation ?] »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (treille), mais l’article a pu être modifié depuis.