tyrothricine

(c. 1946) De l’anglais tyrothricin (1939), mot dérivé du nom d’une bactérie : Tyrothrix (du grec ancien τύρος, túros (« fromage ») et θρίξ, thríx (« cheveu »)), avec en français le suffixe -ine.

tyrothricine \ti.ʁɔ.tʁi.sin\ féminin

1. (Pharmacie) Antibiotique peptidique, fabriqué par Bacillus brevis, actif sur certains gram positif par inhibition de la synthèse des protéines de la paroi. Utilisée en action locale, en particulier contre les maux de gorge, elle est détruite dans l'estomac et ne passe pas dans la circulation générale.
   • Elle est sans action sur les germes Gram négatif, qui peuvent même sécréter une substance inhibant l’action anti-bactérienne de la tyrothricine. — (Médecine tropicale, École d’application du service de santé des troupes coloniales, juillet-août 1949, page 849)
   • Les tyrothricines d’origines diverses, convenablement purifiées, possèdent la propriété de présenter toujours, pour un poids donné, des activités antimicrobiennes analogues. — (Thérapie : revue de thérapeutique et de pharmacologie clinique, volume 11, numéros 4 à 6, 1956)
   • Il écrasa son mégot sur le sol et chercha un comprimé de tyrothricine dans sa poche pour soulager ses cordes vocales. — (Tito Topin, Brelan de nippons, Série noire, Gallimard, 1982, page 87)

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• « tyrothricine », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage