verdeur

Français

Étymologie

(XIIe siècle)[1] Dérivé de vert, avec le suffixe -eur[2].

Nom commun

SingulierPluriel
verdeur verdeurs
\vɛʁ.dœʁ\

verdeur \vɛʁ.dœʁ\ féminin

  1. Caractère de ce qui est encore vert.
    • Ce bois a encore de la verdeur.
  2. Acidité du vin.
    • Le tannin, qui vient de la rafle, des pépins et des pellicules donne de l’âpreté ; […]. Les acides communiquent de la verdeur.  (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 136)
  3. Sève, humidité qui se trouve à l'intérieur d'un morceau de bois coupé qui n'est pas encore sec.
    • Verdeur : Il se dit aussi du bois pour marquer qu'il n'a pas perdu son humidité naturelle depuis qu'il est coupé.  (définition du Dictionnaire universel d'antoine Furetière, La Haye 1727)
  4. (Sens figuré) Jeunesse ou vigueur des hommes.
    • Dans la verdeur de l’âge, de son âge.
    • Il était alors dans sa verdeur.
  5. (Sens figuré) Rudesse des paroles.

Traductions

Prononciation

Anagrammes

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Références

  • Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (verdeur)
  1. « verdeur », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  2. « verdeur », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
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