Ææa

(1626) Du latin Ææa, attesté dans les Métamorphoses d’Ovide[1].

Ææa \e.e.a\ féminin

1. (Mythologie) (Vieilli) Persa (l’Océanide).
   • Persa, une des Océanides, surnommée Æa ou Ææa, du nom de la ville capitale de la Colchide, où elle régnoit. — (Ovide, traduit par Mathieu-Guillaume-Thérèse Villenave, Les métamorphoses d’Ovide : Traduction nouvelle avec le texte latin suivie d’une analyse de l’explication des fables, F. Gay ; Ch. Guestard)
2. (Mythologie) (Vieilli) Circé (la nymphe).
   • Ææa fut aussi le surnom de Circé, fille de Persa et du Soleil, sœur de Pasiphaé, et célebre magicienne, dont Ovide parle dans le XIV^e livre des Métaphores. — (Ovide, traduit par Mathieu-Guillaume-Thérèse Villenave, Les métamorphoses d’Ovide : Traduction nouvelle avec le texte latin suivie d’une analyse de l’explication des fables, F. Gay ; Ch. Guestard)
3. (Mythologie) (Vieilli) Calypso (la nymphe).
   • Quant à Calypſo le meſme autheur I.3. Élégie 11 l’appelle Ææa, quand il dit d’Vlyſſe.
     Et thalamum Æææ flentis fugiſſe puellæ.
     Et d’auoir quitté le lict de la belle Ææe, qui pleuroit pour ſon despart. — (C. G. Bachet, S di Meziriac, Les Epistres d’Ovide traduittes en vers François. Avec des commentaires, J. Tainturier, 1626)

     Quant à Calypso le même auteur I.3. Élégie 11 l’appelle Ææa, quand il dit d’Ulysse.
     Et thalamum Æææ flentis fugisse puellæ.
     Et d’avoir quitté le lit de la belle Ææa, qui pleurait pour son départ.

4. (Mythologie) (Vieilli) Circé (l’île).
   • D’après Pomponius Mela, géographe du temps de Claude, l’île d’Ææa fut le séjour de Calypso. Nous ne l’ignorons pas, ce petit coin de terre a exercé l’érudition de plus d’un savant, mais nul n’a pu en effacer le souvenir d’une magicienne célèbre, et on montre encore en ce lieu la grotta dela Maga. La position de l’île d’Ææa ou promontoire de Circé (Monte Circeo) étant ainsi fixée, nous pouvons déterminer celle de la cité des Cimmériens qu’on trouve, suivant Homère, comme nous venons de le constater, à un jour de distance de l’île de Circé, et que tous les historiens s’accordent effectivement à placer près de Cumes et du lac Averne. — (Henri Johanet, Une descente aux Enfers : Le golfe de Naples - Virgile et le Tasse, collection « XIX », 2016)
   • Ni les nombreuſes victimes que le Peuple d’Athenes ſacrifioit à Minerve, ni les plaiſirs de l’Empirée, ne purent diſtraire plus long-tems cette Déeſſe de ce qui ſe paſſoit dans l’Iſle d’Ææa, & à Ithaque. — (Les aventures d’Ulysse dans l’isle d’Ææa, volume 2, Paris, 1752)

     Ni les nombreuses victimes que le peuple d’Athènes sacrifiait à Minerve, ni les plaisirs de l’Empyrée, ne purent distraire plus longtemps cette déesse de ce qui se passait dans l’ile d’Ææa, et à Ithaque.

5. (Mythologie) (Vieilli) Circé (ville).
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• Æa
• Éa
• Ééa

• Colchide
• Phasis
• détroit de Sicile

• La prononciation \e.e.a\ rime avec les mots qui finissent en \e.a\.
• France (Lyon) : écouter « Ææa [e.e.a] »

• Ééa sur l’encyclopédie Wikipédia

• Pierre Chompré, Dictionnaire abrégé de la fable, Paris, 1775, page 24

(Date à préciser) Du grec ancien Αἰαία, Aiaía.

 Référence nécessaire

Ææa \Prononciation ?\ féminin

1. (Mythologie) Ééa ou Ææa ; Persa (l’Océanide).
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
2. (Mythologie) Ééa ou Ææa ; surnom de Circé (la nymphe).
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
3. (Mythologie) Ééa ou Ææa ; surnom de Calypso (la nymphe).
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
4. (Mythologie) Ééa ou Ææa ; Circé (l’île).
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
5. (Mythologie) Ééa ou Ææa ; Circé (ville).
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• Ææē

• « Ææa », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage