adoubé

Du participe passé de adouber.

adoubé \a.du.be\

1. Ordonné chevalier.
   • Un chevalier adoubé, et plus encore un chevalier éprouvé, renommé est quelqu’un qu’il importe de bien traiter. — (Dominique Barthélemy, Nouvelle Histoire des Capétiens: (987-1214), Éditions du Seuil, 2012)
2. Reconnu officiellement, légitimé.
   • Cette tradition monarchique est insupportable, même lorsque les personnes adoubées sont de grands artistes et de bons professionnels. — (http://da-esterel.over-blog.fr/categorie-12456336.html)
3. Bénéficier de la reconnaissance de, de l’oeil favorable de.
   • Jusqu’à récemment, l’idée prédominante restait que tous les chemins vers le Congrès passaient par Mar-a-Lago, la luxueuse résidence de Donald Trump en Floride, et que, pour réussir à Washington, il fallait être adoubé par le milliardaire, et flatter ainsi les dizaines de millions de partisans qui constituent sa base fidèle. — (AFP, Le trumpisme sans Trump, formule gagnante pour 2022 ?, Le Journal de Québec, 30 novembre 2021)
4. Retiré de sa coquille et cuit dans la saumure
   • Des huitres adoubées.

adoubé \a.du.be\

1. Participe passé du verbe adouber.
   • C’est bien pour leur montrer mon mépris que j’avais adoubé Incitatus — mon cheval préféré — en le traitant avec tous les égards dus aux notables. — (journal Le Journal du dimanche, 2 avril 2023, page 22)

• La prononciation \a.du.be\ rime avec les mots qui finissent en \be\.
• France (Lyon) : écouter « adoubé [Prononciation ?] »
• France : écouter « adoubé [Prononciation ?] »

Participe passé du verbe adouber utilisé comme substantif.

adoubé *\Prononciation ?\ masculin

1. Chevalier.

• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle de Frédéric Godefroy (édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902), mais l’article a pu être modifié depuis.