antinucléaire

De nucléaire avec préfixe anti-.

antinucléaire \ɑ̃.ti.ny.kle.ɛʁ\

1. Qui s’oppose à l’emploi civil ou militaire de l’énergie nucléaire.
   • L’opinion est donc une matière flasque, dangereuse, manipulable et manipulée. L’opinion est le résultat d’un rapport de force. Il est de notoriété publique que le mouvement antinucléaire allemand a été financé par les fabricants de lignite et l’Union soviétique qui, dans les années 1950, souhaitait dans ce domaine son retard sur les pays occidentaux. — (Jean de Kervasdoué, Les prêcheurs de l’apocalypse, Paris, Plon, 2007)
   • Certes, il faut faire un sérieux effort, mais essayons. Essayons d’imaginer un ancien Premier ministre antinucléaire. Par exemple, un Valls, un Raffarin, un Fillon, un Ayrault… Difficile, non ? Voire impossible. Et pourtant ça existe. Pas chez nous, mais au Japon. — (Jean-Luc Porquet, « Quoi ! encore Fukushima ? », Le Canard Enchaîné, 14 février 2018, page 5.)

• antinuc (apocope, familier)

• pronucléaire, pro-nucléaire

antinucléaire \ɑ̃.ti.ny.kle.ɛʁ\ masculin et féminin identiques

1. Personne qui s’oppose à l’emploi de l’énergie nucléaire.
   • Le renchérissement du pétrole complique la lutte des antinucléaires pour des énergies écologiques.
   • De quoi creuser tranquillement la plus grande poubelle nucléaire française et y enfouir les 100 000 prochaines années les déchets les plus radioactifs du pays. Mais voilà que des antinucléaires se mettent à repeupler l’endroit. — (Canardeau, Le désert nucléaire se repeuple, Le Canard Enchaîné, 6 septembre 2017, page 5)

• antinuc (apocope, familier)

• pronucléaire, pro-nucléaire

• La prononciation \ɑ̃.ti.ny.kle.ɛʁ\ rime avec les mots qui finissent en \ɛʁ\.
• \ɑ̃.ti.ny.kle.ɛʁ\
• Lyon (France) : écouter « antinucléaire [Prononciation ?] »

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