antipyrine

Français

Étymologie

(1883) De l’allemand Antipyrin de anti- et de grec ancien πυρετος, puretos fièvre »). Nom donné par son découvreur Ludwig Knorr.

Nom commun

SingulierPluriel
antipyrine antipyrines
\ɑ̃.ti.pi.ʁin\

antipyrine \ɑ̃.ti.pi.ʁin\ féminin

  1. (Chimie, Pharmacie) Amine de formule chimique C11H12N2O, remède antalgique, anti-inflammatoire et fébrifuge. Ancien traitement de la tuberculose, en France elle n'est plus utilisée qu'en usage local.
    • Thommereux. — … mon cœur battait… J’ai pris un cachet d’antipyrine tout de suite, pour envisager la situation nettement et, le lendemain, j’acceptais un poste de consul à Batavia…  (Georges Feydeau, Le Système Ribadier, 1892, acte I, scène 8)
    • Une névralgie furieuse lui vrillait les tempes ; il tenta de la réduire avec de l’antipyrine.  (Joris-Karl Huysmans, En route, 1895)
    • Le perchlorure de fer ajouté à une solution d’antipyrine donne une coloration rouge. L’antipyrine est très employée comme analgésique et hémostatique.  (Cousin & Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)

Synonymes

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Prononciation

  • La prononciation \ɑ̃.ti.pi.ʁin\ rime avec les mots qui finissent en \in\.
  • France (Vosges) : écouter « antipyrine [Prononciation ?] »

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (antipyrine), mais l’article a pu être modifié depuis.
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