apôtresse

Français

Étymologie

(1374) Du moyen français apostresse[1]. Dérivé de apôtre, avec le suffixe -esse.

Attestations historiques

  • (XVIIe siècle) O Dieu, quelle grace est celle que Dieu vous fait ! il vous rend apostresses, non en la dignité, ains en l’office et au merite  (François de Sales, Les Entretiens, Louis Vivès, collection « Œuvres complètes de François de Sales », 1862, page 339)

Nom commun

SingulierPluriel
apôtresse apôtresses
\a.po.tʁɛs\

apôtresse \a.po.tʁɛs\ féminin (pour un homme, on dit : apôtre)

  1. (Religion) (Rare) Femme apôtre.
    • La figure de Madeleine occupe dans les œuvres poétiques et romanesques composées par des femmes pendant le xviie siècle une place privilégiée liée à la dévotion inspirée par la sainte pécheresse. Certains livres à tendances plus « féministes » en font même une « Apôtresse » égale aux Apôtres et même capable de leur en remontrer dans la transmission du message de la Résurrection.  (Cahier biblique, numéro 30, 1991)
    • Détruise les dénominations ou abandonnez-les, sortez du milieu d’eux : « Église de ceci ; ministère de ceci cela ; apôtresse de ceci cela. »  (Amani Tshimenga, Qui doit prêcher et enseigner la parole de Dieu ?, Publibook, 2006)

Variantes

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Prononciation

  • La prononciation \a.po.tʁɛs\ rime avec les mots qui finissent en \ɛs\.
  • France (Paris) : écouter « apôtresse [a.po.tʁɛs] »

Anagrammes

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Sources

  1. « apôtresse », dans le FEW (Französisches Etymologisches Wörterbuch), 1922-2002 → consulter cet ouvrage

Bibliographie

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