bain-marie

Français

Étymologie

Du latin médiéval balneum Mariae (« bain de Marie »), en référence à l’alchimiste Marie la Juive (IIIe siècle av. J.-C.), à qui l’on attribue également l’origine de certains ustensiles de laboratoire et l’emploi de la technique comme outil. La première attestation en latin Balneum Mariae date du début du XIVe siècle, dans le Rosarium attribué à Arnaud de Villeneuve.

Nom commun

SingulierPluriel
bain-marie bains-marie
\bɛ̃.ma.ʁi\

bain-marie \bɛ̃.ma.ʁi\ masculin

  1. (Cuisine) Récipient partiellement rempli d’un liquide qui est généralement de l’eau ou de l’huile, sur lequel on place un autre récipient contenant une préparation à cuire ou à réchauffer.
    • La coloration des crayons était autrefois presque uniquement obtenue avec le racine d’orcanette restant, au bain-marie, en contact avec la matière grasse.  (Marcel Hégelbacher; La Parfumerie et la Savonnerie. -1924, page 131)
    • On les fait tiédir ou non au bain-marie, suivant l’état de tolérance du malade, les eaux froides pouvant subir cette préparation aussi bien que les eaux chaudes.  (Louis Caillon, Guide du malade à Vichy, Tunis, 1929, page 15)
    • Un cassoulet qui cuit au bain-marie, ça ne risque rien, sot!  (André Franquin, Gaston 8 — Lagaffe nous gâte, éditions J.Dupuis Fils, 1970, page 57)
  2. (Sens figuré) Dans une situation problématique, bouillante.
    • Rien ne va changer. Une humanité au bain-marie, des dévastations, des convulsions, beaucoup de bla-bla, presque plus de littérature.  (Philippe Sollers, Éloge de l’infini, Gallimard, page 709)

Traductions

Prononciation

Voir aussi

Références

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