botryoïdal

Du radical botryo-, venant du grec ancien βότρυς, bótrus (« grappe de raisin »)[1], avec les suffixes -ide et -al.

botryoïdal \bɔ.tʁi.ɔ.i.dal\

1. (Géologie) Qui présente des formes arrondies regroupées en grappes, évoquant les raisins, en parlant d’une formation minérale.
   • C’est ainsi que se sont formés les dépôts de minéraux tels que la calcédoine, le jaspe, l’onyx, etc., se présentant sous forme botryoïdale ou noduleuse, fréquemment zonaire. — (Paul Fourmarier, Principes de géologie, tome 1, page 132, 1949, Masson)
2. (Biologie) Se dit d’un tissu particulier qui joue le rôle de rein d’accumulation chez les Achètes de la famille des Annélides, aussi appelées Hirudinées (ou Sangsues). Il existe des cellules appelées « chloragogènes » aboutissant à la même fonction chez les Oligochètes.
   • Chez les hirudinées, on trouve un tissu assurant la même fonction, dit tissu botryoïdal, autour de différents sinus et capillaires du système circulatoire. — (Raymond Gilles, Physiologie animale, page 291, 2006, De Boeck)

• botryoïde[2]