brûlerie

Voir aussi : brulerie

Français

Étymologie

(XVe siècle) Du moyen français brullerie. Dérivé de brûler, avec le suffixe -erie. Le sens de « distillerie » et d'« atelier de torréfaction » apparaît dès le XVIIIe siècle.

Attestations historiques

Nom commun

SingulierPluriel
brûlerie brûleries
\bʁyl(ə).ʁi\

brûlerie \bʁyl(ə).ʁi\ féminin (orthographe traditionnelle)

  1. (Boisson)(Industrie) Distillerie d'alcool, principalement d’eau-de-vie.
    • Avant d'établir une brûlerie, il est prudent de s'assurer, par des expériences faites en petit, combien, d'une mesure déterminée de vin, il est possible de retirer d'eau-de-vie au titre, et de celle au-dessous.  (Antoine Augustin Parmentier, L'Art de faire les eaux-de-vie, Delalain Fils, Paris, 1801, page 93)
  2. (Industrie) Atelier de torréfaction.
    • De même à Paris, il existe plusieurs brûleries de café traitant exclusivement des cafés coloniaux et qui ont une clientèle qui les apprécie.  (Auguste Chevalier, Les Caféiers du globe, Paul Lechevalier, Paris, 1929, page 9)
    • La brûlerie néo-écossaise voulait rappeler que les réels premiers habitants du pays sont les Autochtones en affichant « Canada 150. Mi'kma'ki 13 000 ».  (« L'enseigne d'un café à Grand-Pré rappelle l'histoire autochtone », publié par Radio-Canada, Montréal, 16 juin 2017)
    • Puisque acheter un moulin nécessite un investissement considérable, la plupart des brûleries offrent de le moudre pour vous.  (Karine Duplessis Piché, « Règles d'or pour préparer un bon café », publié dans La Presse, Montréal, 7 mars 2023)
  3. (Histoire) (Rare) Acte de brûler une personne condamnée au bûcher[2].
    • J'ai appris du grand Electeur de Mayence, Jean Philippe de Schonborn, oncle de S. A. E. d'à present, laquelle marche glorieusement sur les traces de ce digne prédecesseur, que ce Pere s'étant trouvé en Franconie, lorsqu'on y faisoit rage pour brûler des Sorciers prétendus, & en ayant accompagné plusieurs jusqu'au bûcher, qu'il avoir recônnu tous innocens par les confessions & par les recherches qu'il en avoit faites, en fut si touché, que malgré le danger qu'il y avoit alors de dire la vérité, il se résolut à composer cet Ouvrage (sans s'y nommer pourtant) qui a fait un grand fruit, & qui a converti sur ce chapitre cet Electeur, encore simple Chanoine alors, & depuis Evêque de Wurzbourg, & enfin aussi Archevêque de Mayence ; lequel fit cesser ces brûleries aussitôt qu'il parvint à la Regence.  (Gottfried Wilhelm Leibniz, Essais de théodicée sur la bonté de Dieu, la liberté de l'homme et l'origine du mal, F. Changuion, Amsterdam, 1734, pages 144-145)
  4. (Vieilli) (Rare) Acte de brûler des livres ou des bibliothèques.
    • Il y a dans toutes ces brûleries quelque chose de si niais & de si bête, qu'il faut être plus enfant qu'eux pour s'en émouvoir.  (Jean-Jacques Rousseau, Lettres à M. D***, Motiers, 7 février 1765)
  5. (Vieilli) Atelier où l'on brûlait des objets contenant un peu d'or (cadres dorés, tissus lamés, etc.) pour pouvoir le récupérer.

Variantes orthographiques

Synonymes

Traductions

Prononciation

Anagrammes

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Références

Gallo

Étymologie

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Nom commun

brûlerie \Prononciation ?\ féminin (graphie inconnue)

  1. Incendie.

Références

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