cancanier

(Date à préciser) Dérivé de cancan, avec le suffixe -ier.

cancanier \kɑ̃.ka.nje\ masculin

1. (Familier) Qui aime à faire des cancans.
   • Claudie n’ayant plus guère d’autres rapports avec son ancien amant que le plaisir de babiller avec lui de temps en temps, et voyant qu’il s’amusait toujours de son caquet déluré, lui racontait avec complaisance tous les petits événements de la maison ; et Marsillat, qui aimait à tout savoir, la faisait servir à sa police particulière, sans qu’elle y entendît malice. Cette familiarité cancanière est tout à fait dans les mœurs bourgeoises du pays. — (George Sand, Jeanne, 1844)
   • Elle n'est même pas méchante. Seulement, comme tant d'autres petites marchandes en boutique, elle est cancanière et curieuse. Elle voit des mystères partout. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, tome 2, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 41)
   • Plus que l’opinion cancanière, l’instituteur redoute l’intime réaction d’Héloïse. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)

• indiscret
• bavard
• médisant

cancanier \kɑ̃.ka.nje\ masculin (pour une femme, on dit : cancanière)

1. (Familier) Celui qui aime à faire des cancans.
   • Quel cancanier !
   • C’est une cancanière.
   • C’est un cancanier malfaisant. — (René Jouglet, Le masque et le visage, 1945)

• quanquanier

→ voir bavard

• France (Vosges) : écouter « cancanier [Prononciation ?] »
• Vosges (France) : écouter « cancanier [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (cancanier), mais l’article a pu être modifié depuis.