cligne-musette

(Date à préciser) Composé de cligne et de musette.

cligne-musette \kliɲ my.zɛt\ féminin

1. (Vieilli) Variété du jeu de cache-cache.
   • Comme l’enfant à cligne-musette, qui certes ne veut pas qu’on le trouve, mais qui veut du moins qu’on le cherche, en attendant il s’ennuyait. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
   • Il est temps que je retrouve les Rats arboricoles pour leur demander l’hospitalité, car je ne me soucie pas de recommencer à jouer à cligne-musette avec les Chats-huants. — (Léonce Bourliaguet, Les aventures du petit rat Justin, Société universitaire d’Éditions et de Librairie, 1935, page 66)
   • Nous avons joué aussi :
     – à colin-maillard ;
     – à la main chaude ;
     – à danse-toujours ;
     – à cligne-musette ;
     – aux mots interrompus.
     Et, pour finir, à la poste-courre. — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, Casterman Poche, page 204)

• La prononciation \kliɲ my.zɛt\ rime avec les mots qui finissent en \ɛt\.

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (cligne-musette), mais l’article a pu être modifié depuis.
• « cligne-musette », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage