cocassement

Français

Étymologie

(XIXe siècle)

Adverbe

Invariable
cocassement
\kɔ.kas.mɑ̃\

cocassement \kɔ.kas.mɑ̃\ invariable

  1. D’une manière cocasse.
    • Car sa folle drôlerie n’est que l’envers d’une tapisserie aux nuances harmonieuses et il [Georges Courteline] vend la logique tantôt dans des verres de coco, tantôt dans de petites boîtes, cocassement ciselées.  (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 150)
    • « Je vais me recoucher, lire. Il y a ce roman policier qui doit être assez cocassement fait : on peut très bien s’absorber pendant deux ou trois heures dans un roman policier. »  (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
    • — Ah ! tu es d’accord… Au fond, tout cela est assez fictif, trancha-t-il avec une moue compétente, d’un mot si cocassement inhabituel dans sa bouche que mon trouble extrême faillit fondre en un éclat de rire.  (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
    • De même pour le hamburger, surtout quand on s’acharne à le coiffer cocassement d’un « œuf à cheval » !  (René Lévesque, Chroniques de René Levesque, 1987, Québec Amérique)

Traductions

Prononciation

  • (Merci d’indiquer une prononciation, ou à défaut, de retirer le modèle.)
  • France (Lyon) : écouter « cocassement [Prononciation ?] »
  • France (Toulouse) : écouter « cocassement [Prononciation ?] »
  • France (Saint-Étienne) : écouter « cocassement [Prononciation ?] »

Références

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