colleureuse

(XXI^e siècle) Dérivé d’une racine *coll-, et des suffixes -eur, -euse. Note : Alpheratz propose un modèle lexicographique par mise en équation entre les flexions à partir d’une base agenre du mot[1] . Ou contraction de colleur et de colleuse, par figement de la double flexion abrégée colleur·euse.[2] vient du mouvement féministe des collages.

colleureuse \kɔ.lœʁ.ʁøz\ (pour une femme, on dit : colleuse ; pour un homme, on dit : colleur)

1. (Néologisme) (Variation diaéthique) Cellui qui colle du papier peint sur les parois d’un appartement ou des affiches sur les murailles.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
2. (En particulier) (Féminisme) (Néologisme) (Variation diaéthique) Personne sexisée qui procède à des actions ponctuelles de collage de slogans antisexistes et intersectionnels et/ou de témoignages dans l’espace public.
   • Aucun.e colleureuse ne m’a fait le récit d’une agression physique ou verbale lors d’une opération, c’est pourtant déjà arrivé au sein d’autres collectifs — (Rose-Amélie Bécel, Un soir avec les colleureuses, coller pour exister dans la rue,cubemedia, 2020 → lire en ligne)
   • Les phrases sont réfléchies en amont et peuvent être parfois validées par les victimes concernées afin de « relayer la parole de celles qui ne peuvent pas parler », dit Kim, colleureuse de 20 ans. — (Zoey Ginsberg, Repeindre la rue avec des feuilles A4, 2021 → lire en ligne)
   • Noé, colleureuse, à propos de la visibilité des corps diversifiés. — (Loïs Hamard, 2020 : bilan d’une année historique pour 5 militant.e.s féministes, Behind The Society, 2021 → lire en ligne)

• collaire

• Somain (France) : écouter « colleureuse [Prononciation ?] »