dépècement

Dérivé de dépecer, avec le suffixe -ment.

dépècement \de.pəs.mɑ̃\ masculin

1. Action de dépecer, ou résultat de cette action.
   • Le boucher fit le dépècement d’un bœuf.
   • Ne voulant pas assister au dépècement de sa chère enveloppe, mon âme se hâta de sortir. — (Théophile Gautier, Onuphrius, 1832)
   • Seul Hogarth eût pu rendre cette panique du dépècement, ce massacre scientifique, qui tenait de l’étal, du supplice et de la course de taureaux. Les spectateurs non prévenus vomissaient. D’autres s’évanouissaient. — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 140)
   • L’abatage et le dépècement des chevaux (ânes ou mulets) destinés à l’alimentation publique ne peuvent s’effectuer que dans une tuerie ou un abattoir, à l’exclusion absolue des clos d’équarrissage. — (Pandectes belges: encyclopédie de législation, de doctrine et de jurisprudence belges, 1930)
   • Une fourmi, peut-être celle qu’il avait délivrée, grimpa le long de sa jambe ; d’autres suivirent. Combien de temps aurait-il fallu qu’il demeurât immobile pour qu’elles s’enhardissent jusqu’au dépècement ? — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 125)

• dépeçage

• Canada (Shawinigan) : écouter « dépècement [Prononciation ?] »
• Suisse (Lausanne) : écouter « dépècement [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (dépècement), mais l’article a pu être modifié depuis.