dévoyé

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dévoyé \de.vwa.je\ masculin

1. Qui s’est éloigné de la droiture morale.
   • Raté, débauché, dévoyé, dévoué, tout s’expliquait, se justifiait et s’harmonisait en somme. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 525)
   • [Il] n'est peut-être pas moins dévoyé que le fils du notaire, à Rouen, qui comparaît devant les Assises pour un vol d'auto, une affaire de carambouillage ou un trafic de stupéfiants. — (Paul Nizan, La Conspiration, 1938, page 77)
   • Je suppose que c’est cette ambition héritée et dévoyée qui m’empêchait d’admettre ma défaite sur la Calotte de glace de Stikine après l’échec de ma première tentative et même après avoir presque mis le feu à ma tente. — (Jon Krakauer Voyage au bout de la solitude, traduit de l’anglais par Christian Molinier, 1996)

dévoyé \de.vwa.je\ masculin (pour une femme, on dit : dévoyée)

1. Personne dévoyée.
   • C’est un dévoyé.
   • Voilà un dévoyé de plus sur le pavé de la grande ville. — (Jules Legras, La littérature en Russie, 1929)

dévoyé \de.vwa.je\

1. Participe passé masculin singulier de dévoyer.

• La prononciation \de.vwa.je\ rime avec les mots qui finissent en \je\.
• France (Brétigny-sur-Orge) : écouter « dévoyé [Prononciation ?] »